Nous avons été sollicités par la fédération de l’ADMR (Aide
à Domicile en Milieu Rural) pour participer à un projet en avril 2013. RDV est
pris pour impliquer les élèves en DEAMP (arrivant en mai) et les élèves en DEAVS (à partir de septembre) à ce projet que l’on
a nommé « Le projet ADMR ». Les élèves en DEAMP rencontrent pour la
première fois Tiphaine MARQUET, chargée de piloter le projet, en mai
Ce projet est parti du constat que certains personnels ( bénévoles et cadres)des ADMR locales
n’osaient pas répondre favorablement à des demandes d’accompagnement au domicile par les personnes handicapées
et/ou leurs familles, principalement dû à une méconnaissance des handicaps et
leurs conséquences.
Ce projet consistait à sensibiliser les bénévoles et les cadres
des ADMR locales sur les handicaps auxquels ils peuvent être confrontés pour
pouvoir proposer aux personnes en situation de handicap des solutions
d’accompagnement dans les actes de la vie quotidienne adaptées à leurs problématiques.
Pour cela, il est prévu que les élèves en DEAMP et en DEAVS
s’inscrivent dans l’élaboration d’ateliers de mise en situation et/ou
d’informations sur les handicaps suivants :
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Handicap moteur
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Handicaps sensoriels
-
Handicap psychique
-
Déficience intellectuelle
-
Autisme
-
Lésion cérébrale
Cette sensibilisation
se déroulera sur une journée qui aura lieu le mardi 19 novembre à la salle du
Zéphyr de Chateaugiron. Cette journée sera l’occasion pour les participants
d’assister à des conférences et des tables rondes. Ces derniers ne seront pas mis au courant des
ateliers imaginés par les élèves. Ces
ateliers auront lieu sur le temps d’accueil et de café (avant les conférences
de la matinée) puis après le repas avant les tables rondes de l’après-midi.
Un gros travail de recherche sur les handicaps a été
nécessaire avant de savoir comment sensibiliser le public voire les faire
participer à des activités. Plusieurs supports sont alors imaginés :
-
Pour le handicap moteur : un parcours en
fauteuil roulant et déambulateur pour
mettre les personnes en situation de handicap des membres inférieur. Puis il
était proposé aux participants de continuer le parcours avec une simulation de
handicap des membres supérieurs : les bras étaient lestés de poids pour
simuler des difficultés aux épaules …
-
Pour les handicaps sensoriels : le groupe a
également privilégié un parcours pour le handicap visuel avec la participation
d’instructeurs du centre Angèle Vannier avec des bandeaux, des cannes blanches,
ou des lunettes déformantes.
Pour ce qui concerne le handicap auditif, il a été proposé aux
participants de cette journée de mettre un casque anti-bruit sur les oreilles
quelques minutes pour les sensibiliser
aux difficultés d’une personne malentendante.
-
Pour le handicap psychique : 2 sas de la
salle du Zéphyr permettant d’entrer dans
la grande salle de conférence ont été utiliser pour diffuser une bande son présentant
des situations de vie quotidienne (très courte) de personnes souffrant de
handicap psychique.
-
Pour la déficience intellectuelle : Pour ce groupe, c’est le support vidéo qui a
été privilégié et l’exposition d’œuvres artistiques fabriquées par les
personnes travaillant à la SAESAT Saint Jean de Fougères qui nous ont été
prêtée gracieusement.
-
Pour l’autisme : le support vidéo a aussi été privilégié avec la diffusion du
film« mon petit frère de la Lune » qui est une vidéo touchante d’une
petite fille racontant « la vie » de son petit frère différent des
autres enfants. Le support d’une BD sur l’autisme était également mis à
disposition des participants qui pouvait la feuilleter.
-
Enfin la Lésion Cérébrale : un diaporama
réalisé par les élèves permettait de en avant les causes et les conséquences de
la lésion cérébrale en image ponctué de texte.
Dans chaque atelier un tableau des ressentis avait été mis
en place afin que les participants puissent s’exprimer sur ce qu’ils avaient
vécu ou ressenti lors de leur passage sur l’atelier.
Les élèves sont également intervenus devant tous les
participants à cette journée pour expliquer leur formation, présenter les
ateliers et inciter le public à venir
découvrir les différents
ateliers.
Tous les intervenants des tables rondes et des conférences
ont souligné l’implication, l’engagement et le travail des élèves sur ces
ateliers.
Les élèves ont également acquis des compétences telles que :
-
La démarche d’un projet d’une telle envergure
-
Le travail de recherche sur les handicaps
-
Les démarches auprès de professionnels,
d’associations pour le prêt de matériel …
-
L’animation de leur atelier
-
Leur capacité à communiquer, à échanger sur leur
travail auprès des participants de cette journée
C’était une véritable fierté d’observer des élèves ACTEURS
dans ce projet, déjà PROFESSIONNELS 6 mois avant la fin de leur formation.
BRAVO d’avoir relevé ce DEFI un peu fou !!
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