vendredi 7 février 2014

Les bts Assitant de Manager(s) organisent le concours d'orthographe




La dictée d’or du 29 janvier 2014
Vue Par Brendan DELANSORNE

10:50. Les élèves de première année en BTS du lycée Jeanne d’Arc sont sur le qui-vive. Ils finissent leurs conversations, et se rendent dans leur salle de classe respective. Les y attend un professeur qui leur dictera la fameuse dictée d’or, épreuve tant attendue par les étudiants depuis des mois. Leur entraînement pour s’y préparer a d’ailleurs été intensif : programme Voltaire, dictée d’entraînement ; les professeurs de culture générale ont formé des élèves opérationnels. Objectif : moins de cinq fautes sur une dictée de plus d’une page. Une ambition de taille, mais rien n’est impossible pour les petites têtes blondes de Jeanne d’Arc.


Monsieur MELHAOUI, organisateur de l'opération (premier à gauche) en présence des  lauréats de l'édition 2013




















10:55. Tout le monde est devant sa table, un crayon dans la main et une feuille blanche sous les yeux. La tension est palpable. Le cœur bat la chamade. Quelles liaisons grammaticales allions-nous affronter, la conjugaison nous donnerait-elle du fil à retordre, les tirets et les accents seront-ils au rendez-vous pour nous taquiner ? Tandis que le professeur énonce les consignes pour l’heure à venir, les étudiants sont impatients.
11:00. L’heure fatidique est arrivée. Les mots s’enchainent, les phrases dictées se suivent, les élèves grattent, imperturbables. « Allez moins vite s’il vous plait », « c’est un point ou une virgule là ? » ; les participants ont le souci de bien faire. Il faut dire que l’enjeu est de taille : il va du voyage linguistique sur la petite île de Jersey au crayon Jeanne d’Arc, en passant par une imprimante. Qui n’a jamais rêvé de posséder dans son cartable un stylo de son lycée préféré ? Quoi qu’il en soit, la récompense importe finalement peu, le principal est de participer. Mais comme le veut l’esprit Coubertin, chacun désire réussir du mieux qu’il peut et faire le moins de faute.
Madame Gautier, directrice du lycée  en compagnie des partenaires de l'opération (Librairie Le Faller, Condor Ferries, OMR impression)
11:35. Fin de la dictée principale. Vient la dictée subsidiaire. Celle-ci permet de départager les ex-æquo grâce à un petit texte de quatre à cinq lignes extrêmement complexe. Il faut dire que l’on a peu entendu des mots tels que « hélicoïdale », « edelweiss », « gypaètes » ou encore « sansonnet ». Les élèves sont pris au dépourvu, mais tentent tant bien que mal de triompher de ce texte barbare.
11:45. La dictée d’or est terminée. Tout le monde est exténué, avec le sentiment du devoir accompli. Il est temps de remettre sa copie, avec l’espoir d’un résultat satisfaisant. Qui aurait cru que la langue française, si riche soit-elle, soit aussi fourbe ? Il est temps maintenant pour les étudiants de Jeanne d’Arc de se retirer et d’aller se sustenter afin de reprendre des forces ; en effet, la semaine banalisée n’est pas terminée et bat encore son plein !

Brendan DELANSORNE (BTS Assistant de Manager première année)

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