mardi 24 mars 2015

Exposition au CDI

Il s'agit de Fougères 2009 de Cédric Martigny et de Gulliver IX Lucas de Pascal Mirande.

Cédric Martigny vit et travaille à Fougères (Ille-et-Vilaine)

En 2009, Cédric Martigny est accueilli en résidence  par la galerie des Urbanistes à Fougères. Il entreprend de réaliser un vaste portrait de la ville en explorant chaque quartier, du centre vers la périphérie, en abordant différentes thématiques liées à la question urbaine. Se référant aux quatre fonctions urbaines essentielles, définies par la Charte d’Athènes en 1942, l’habitat, le travail, la culture du corps et de l’esprit, la circulation, il aborde ces thématiques en cinq chapitres nourris de l’expérience des habitants, de l’usage qu’ils font de leur ville.
Fougères 2009 est le portrait d’un homme âgé, posant face à l’objectif dans une attitude empreinte de sérieux et de dignité. Le traitement de cette image rappel par la posture du modèle, la palette colorée et les éléments de décor, bureau, pan de  rideau, la tradition classique des portraits officiels. Cédric Martigny confère ainsi à un habitant ordinaire une dimension quasi historique.

Pascal Mirande  vit et travaille à Rennes (Ille-et-Vilaine).

Pascal Mirande associe la pratique du dessin, de l’installation et de la photographie. Celle-ci est pour lui le moyen d’enregistrer le réel tout en échafaudant des fictions.
Photographe, dessinateur, constructeur ou encore inventeur, il se forge un imaginaire peuplé de symboles et de mythes universels, tels ceux de Babel ou d’Icare. Jonathan Swift, Lewis Carroll sont aussi des écrivains dont il revisite les espaces, de l’infiniment grand à l’infiniment petit.

Autre prétexte à l’inspiration, le personnage de Gulliver. Cette fois, Pascal Mirande confronte ses constructions au corps humain. Il y a deux lectures d’échelles. Le modèle vivant, ici Gulliver IX Lucas, montre la minutie des maquettes et à l’inverse, les échafaudages transforment le corps en un immense paysage. Comme dans toutes ses séries, il exploite l’ambiguïté du rapport au réel et joue avec l’échelle pour transformer des constructions dérisoires en fiction.


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